C'est moi qui décide
«Je peux me barrouetter d’un bord pis l’autre de l’océan. Je peux travailler ou vivre dans le désert, en campagne ou sur le bord de la mer. The world is my oyster pis j’ai deux shuckers dans les mains.»
Récit d'un retour
«Si on mourn pas ce qu’on a perdu – parce qu’on a tous perdu quelque chose, à part genre Jeff Bezos à marde et autres milliardaires sans âme – on aura pas la force de lutter pour reconstruire un monde meilleur, après sa chute. Et dieu sait qu’il y en a en masse, d’la job! La révolution des dernières semaines, c’est la pointe de l’iceberg. Ça va nous prendre toute notre petit change, toute notre courage, pour continuer de se battre pour contre les inégalités qui ont été révélées au grand jour à cause de la pandémie. Pis pour réinventer notre vie à nous, notre après, pour qu’elle fitte avec le monde nouveau, et avec les valeurs qui nous gonflent le chest d’importance.»
Voyager toute seule, c’est pas juste pour les tough
«Y’a un saying que j’adore : Fear is ten feet tall and paper thin. Ça résume pas mal ce que je pense de partir seule. Avant le départ, on capote, on dort pas, la tête remplie de what if. Pis une fois sur place, usually, on se rend compte qu’on capotait pour rien, pis qu’on est capable d’handle les défis que la vie nous envoie. Pis qu’on est même capable de les apprécier, des fois.»
L’arrivée au commencement
«J’avais pas encore exploré mon quartier (give me a chance, j’suis arrivée il y a 36 heures), mais en descendant les marches de mon appartement du millième étage, j’ai pensé: yo, l’univers (ou le karma ou jeezus ou whatever), si j’suis à la bonne place, please let me know.»