Voyager toute seule, c’est pas juste pour les tough
«Y’a un saying que j’adore : Fear is ten feet tall and paper thin. Ça résume pas mal ce que je pense de partir seule. Avant le départ, on capote, on dort pas, la tête remplie de what if. Pis une fois sur place, usually, on se rend compte qu’on capotait pour rien, pis qu’on est capable d’handle les défis que la vie nous envoie. Pis qu’on est même capable de les apprécier, des fois.»
Coche oui, coche non
«Ça fait deux semaines que je suis arrivée en Italie, et j’ai eu des brunchs, des lunchs, des soupers, des apéros avec des filles que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam, mais avec qui je me suis découvert de nombreux points en commun, notamment… l’envie de se faire des amies. Bin oui toé chose, semblerait que le désir d’appartenir à un groupe, de se faire aimer, c’est universel.»
La vie fâchée
«Comment on fait, alors, pour pas virer fous? Pour vivre, enjoy notre existence, être de bonne humeur, avoir des orgasmes, boire le vendredi soir, mettre des enfants au monde, manger avec appétit notre caccio e peppe? Comment on trouve un sens à ce qu’on fait si on travaille pas sur la première ligne pour Greenpeace ou Médecins sans frontière?»
L’arrivée au commencement
«J’avais pas encore exploré mon quartier (give me a chance, j’suis arrivée il y a 36 heures), mais en descendant les marches de mon appartement du millième étage, j’ai pensé: yo, l’univers (ou le karma ou jeezus ou whatever), si j’suis à la bonne place, please let me know.»